Si vous êtes comme la majorité des gens, vous êtes parfois porté à remettre à demain ce qui ne vous tente pas de faire aujourd’hui. Si vous êtes comme environ 20% de la population mondiale, alors cette tendance est chronique, ce qui vous cause beaucoup de stress.
C’est prouvé: la procrastination peut entraîner de réels problèmes de santé tels des maux de tête, des problèmes digestifs, de fréquents rhumes, de l’insomnie… Vécue en permanence, cette habitude peut même augmenter les risques de maladies cardiovasculaires, selon une recherche publiée en mars dernier dans le Journal of Behavioral Medecine.
Une autre recherche, celle-ci parue dans le Psychological Science, également au mois de mars dernier, avance que si on est des personnes qui tendent à abuser de la procrastination, on le fait probablement à cause de la distinction présente dans notre cerveau entre le « moi aujourd’hui » et le « moi futur ». Ainsi, parce qu’on préfère généralement la gratification immédiate plutôt que celle qui vient plus tard, on agit comme si nos besoins et désirs présents étaient beaucoup plus importants que ceux de notre « moi futur ».
Travailler à la fois pour aujourd’hui et pour demain
Un des meilleurs moyens pour briser cette habitude est de fractionner un travail en plusieurs tâches. Selon une étude publiée dans le Scientific American, à chaque tâche accomplie, notre sentiment de confiance et de valorisation à l’idée de se rapprocher de notre objectif final contribuerait à alimenter et maintenir notre motivation.
Un second excellent moyen de combattre la procrastination est de se récompenser à chaque fois qu’on exécute une tâche qui ne nous plait pas particulièrement. Par exemple, on remet toujours au lendemain son entraînement? On peut se dire que si on s’entraîne 30 minutes, on pourra regarder son émission favorite… au lieu de regarder cette dernière en culpabilisant de ne pas être allé au gym! L’idée est de combiner une activité gratifiante à long terme avec une autre qui l’est instantanément. Dans le cadre d’une recherche de l’Université de Pennsylvanie, sur 226 personnes sur qui avaient testé cette méthode, entre 30 et 50% avaient réussi à mettre une croix sur leur tendance à la procrastination.
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L’Équipe MP-Plus