À l’heure où paraît cet article, vous n’êtes sans doute même plus au bureau. Sinon physiquement, du moins mentalement!
En effet, selon une étude britannique parue l’an dernier, on commencerait à se sentir en weekend le vendredi, dès 10 h 19! À partir de ce moment, nos pensées seraient irrésistiblement attirées vers la planification de nos activités de fin de semaine et notre concentration pour les tâches à faire tomberait en état d’anémie avancée!
C’est d’ailleurs pour cette raison – notre présentéisme du vendredi – que de plus en plus d’entreprises adoptent l’horaire d’été. (L’horaire d’été prendrait son origine à New York dans les années 60, pour les mêmes raisons ainsi que pour réduire le trafic dans la ville les vendredis après-midi). Selon l’Ordre des conseillers financiers (CRHA), près de la moitié des entreprises québécoises auraient adhéré à ce type d’horaire. Si on ne ferme pas carrément les bureaux les vendredis, alors on quitte à midi.
De toute façon, même si on demeure assis derrière notre bureau, certaines recherches indiquent qu’au moins 20% de notre productivité se serait volatilisé sitôt l’après-midi arrivé. De même, un sondage américain mené par Opinion Research Corporation en 2014 avançait que 66% des employés qui profitaient d’un horaire estival se disaient plus productifs, notamment parce qu’ils se sentaient plus appréciés par leurs employeurs. Résultat : plus d’engagement et de loyauté de leur part.
Le saviez-vous?
Pays où on travaille le plus d’heures par année? La Grèce, avec 2034 heures.
Pays où on travaille le moins d’heures par année? Les Pays-Bas, avec 1381 heures.
Source: Rapport de l’OCDE, 2013
Bon vendredi… et bon weekend!